Extrait du journal

Le compte-rendu des séances du Parlement anglais nous fournit les principales matières do ivoire numéro d’aujourdimi. 11 fout d’abord signaler les paroles de lord John Russell sur les affaires de Syrie st Je» explications que ce ministre a données relativement à l’attitude de la France et de l’Angleterre dans la question d’intervention. Il ressort du discours de lord Russell que Tentente entre les deux grandes puissances est beaucoup plus avancée qu’on ne l’avait supposé1. En réponse à une proposition de la France pour l’envoi en commun d’un corps de troupes en Syrie, le cabinet de Londres a déclaré qu’il acceptait ce plan et « que la force expéditionnaire re pourrait être principalement française, d Lord John Russell a ajouté qu’fonde régulariser les opérations, surtout relativement au séjour des troupes, le gouvernement de la Reine avait demandé qu’une convention fût rédigée, convention dans laquelle la Porte devait nécessairement être admise. Cette exigence, — impérieusement imposée par le respect que les puissances devront à la souveraineté du Sultan aussi longtemps que la Porte sera reconnue partie intégrante de l'équilibre européen, — n'a pas, du reste, été de la part du gouvernement anglais un moyen d’entraver l’intervention, ainsi que cela avait été insinué. « En même temps, dit à ce sujet lord » Russell, j'ai ajouté que si le principe était s> adopté, jeûne pensais pas qu’il fût nécessaire » d'attendre le règlement de tous les détails, nj ï> la signature du document, avant le départ d4 » l’expédition, dans le cas où l'urgence serait » grande et où la vie des chrétiens serait expo» sue. »...