Extrait du journal

ÎIULLISTIN OU JOUH On a, dit-on, vingt-quatre heures pour maudire ses juges. Les per.-ou nés b h) tuées parle conseil d'enquête sur les capitulations usent largement de cette permission. Il faut toutefois établir une distinction entre les plaignants. Les uns, et bien entendu ce sont les vrais coupables, ne réfutent pas les décisions du conseil; ils déciment sa compétence : tel est le cas de l’ox-empercur et du maréchal Bazaiue. Les autres sont des officiers, des soldats ou taies gardes nationaux, qui en appellent du conseil mal informé au conseil bien informé, et sollicitent un supplément d’enquête; on ne peut que reconnaître la légitimité de leurs réclamations. Il est certain, en effet, que quelques commandants de place, désireux d’atténuer leur manque d’énergie ou leur incapacité, ou même (le faire ressortir avec éclat leurs services, paraissent avoir accusé à tort la fermeté des populations et des troupes. Pour savoir ce qu'il y a de fondé dans les protestations qui se multiplient, il est équitable que le conseil d’enquête revienne sur ses travaux et entende tous les témoignages : à cette seule condition, ses décisions, spis intéressent l’honneur national, acquerront l’autorité qui leur est indispensable. Mais si nous regrettons que le conseil ait négligé de s’entourer pour toutes les capitulations des divers éléments d'information qu’il a recherchés pour quelquesunes; s’il est fâcheux que les habitants de Strasbourg n'aient pas été entendus comme les délégués de la ville de Metz, nous persistons à croire que l’œ ivre de la commis-dou d’enquête a été utile et honnête, et que la sévérité de ses jugements contribuera ii nttfevmir la discipline militaire....