Extrait du journal

Réjouissons-nous, Français, que l’homme qui, asservissant toute l’Allemagne à son propre fanatisme, a fait de la force un dieu national prétende le faire au nom de la liberté du peuple allemand. Réjouissons-nous que le dictateur italien, contempteur de toute pensée libre comme de tout droit, déclare n’écraser 1 Abyssinie que pour y supprimer l’esclavage. Réjouissons-nous que le communisme russe, après avoir achevé de tuer, là-bas, 1 individu au profit du troupeau sordide, parle maintenant à Genève de résistance aux nations de proie, et en France, par ses satellites, de « front commun pour la liberté ». Quelle jeunesse ce mot porte-t-il donc en lui, que tous veulent domestiquer? Quel souvenir étonnant de la nouveauté du désir et de...