Extrait du journal

(N. D. L. D.) Cambridge (Boston), le 10 septembre 1871. Monsieur le Président, Mes amis de Paris me prient de vous écrire. Ils m’assurent que vous me connaissez assez pour ne pas attribuer ma lettre a quelque motif personnel. Je me suis longtemps demandé si je pouvais me croire autorisé à faire une pareille démarche. Si je commets une indiscrétion, veuillez me la pardonner, en considération du but que je me propose. Je ne vous dirai pas que j’aime la France, que sans être Français j’ai eu toute ma vie une-préférence marquée pour cette vie si active, si intellectuelle, si spirituelle, si entraînante qui caractérise la nation française et que, pendant ses malheurs, je me suis fait aux Etats-Unis son défenseur au milieu des détracteurs intéressés ou igné£. Septembre. — 1917»...