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La Grande Revue, 25 février 1911

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La Grande Revue
25 février 1911


Extrait du journal

Si Voltaire, par ses démarchés politiques, avait plus indisposé Frédéric que satisfait le ministère de France, il avait du moins, dans son particulier, acquis les grâces les plus flatteuses. Dès son arrivée a Berlin, la reine-mere Pavait invité à venir dîner quand il voudrait, familiarité dont il reconnut l’avantage, qui serait de la faire sonner haut a Versailles. Lors de son second séjour, au mois d’octobre, elle voulut entendre, de sa bouche même, lecture de Méwpe : et il la lui déclama avec un pathétique tel qu’il lui tira plus de larmes qu’aucun comédien n’en aurait fait verser. Cette princesse, au reste, était « une bonne grosse femme qui allait et vivait tout rondement », si 1 on en croit les rapports de notre ambassadeur Valori....
La Grande Revue (1898-1940)

À propos

Données de classification
  • voltaire
  • fernand caussy
  • berlin
  • france
  • versailles