Extrait du journal

Avant guerre, il n’y avait pas d’exemple qu’une industrie fût couverte par un droit de douane égal au prix unitaire du produit fabrique. Avec la livre à 200, les industries françaises bénéficiaient d’un droit de douane égal sinon à huit fois le prix de la marchandise usinée, du moins très supérieur au prix même de la marchandise. Evidemment, on pouvait exporter à ce moment-!a. On pouvait produire, aux taux les plus élevés, incorporer les plus énormes frais généraux d ms chaque objet fabriqué ; aucune erreur, aucune incompétence n’empêchait de gagner, d’accumuler tout au moins les papiers peints de la Banque de France....