Extrait du journal

En l’espèce, la « conjoncture » s’aggrave de la proximité des élections cantonales. Il est évidemment absurde de soulever à cette occasion tous les prooiemes de politique générale, mais la dévaluation la plus accentuée est, comme on sait, celle du bon sens. D’excellents esprits, puisqu’il en est ainsi, ont demandé si la France ne pourrait pas se résoudre à garder quelques mois de plus ses conseillers d’arrondissement : ces messieurs n’eussent même pas risqué de perdre le bénéfice de l’invitation annuelle à déjeuner chez le sous-préfet, qui marque en quelque sorte le point culminant de leur mandat. Mais on sait aussi qu’on peut, à l’usage, suspendre l’activité des élus sans aucune difficulté, tandis que les barricades sont proches de surgir des pavés quand on parle de midi- j fier la date d’une élection....