PRÉCÉDENT

La Journée industrielle, 8 avril 1923

SUIVANT

URL invalide

La Journée industrielle
8 avril 1923


Extrait du journal

Les combinaisons en cause reposent toujours sur le formalisme d’une adhésion des Alliés et d’une adhésion de l’Allemagne, celle-ci plus ou moins garantie. Or, pour que ces deux adhésions aient une efficacité pratique, il faut le concours et le désintéressement des Américains, lesquels répètent, depuis quatre ans, qu’ils ne s’occuperont de l’Europe qu’après que l’Europe aura réglé ses propres affaires ; il faut l’accord franco-britannique, qui se traduira, tant que nous n’aurons pas obtenu satisfaction de l’Allemagne, par l’arbitrage britannique entre la France et l’Allemagne; il faut la bonne volonté allemande ; il faut résoudre le fameux problème du « transfert des richesses ;> ; il faut enfin, sur le pied de guerre, pendant vingt ou trente ans, une armée française pour parer à gin défaut non improbable de la bonne volonté allemande ou à un refroidissement du zèle de nos alliés. En somme, tous les mythes, tous les obstacles, toutes les charges autour desquels on a tourné depuis 1919, et dont la moyenne apparemment réalisable s’est manifestée dans le plan proposé par AL Bonar Law à la dernière Conférence de Paris....
La Journée industrielle (1918-1940)

À propos

La Journée industrielle, journal financier politique quotidien est un quotidien de la presse industrielle de l’entre-deux-guerres. Fondé par E. Bernard Percy en mars 1918, il va donner le ton en matière d’information industrielle, avec un tirage à plus de 20 000 exemplaires en 1918.

En savoir plus
Données de classification
  • poincaré
  • loucheur
  • millerand
  • gutenberg
  • paul laffont
  • anvers
  • travail
  • boulin
  • hollande
  • lucien romier
  • allemagne
  • france
  • ruhr
  • angleterre
  • lille
  • bruxelles
  • sarre
  • belgique
  • europe
  • japon
  • x m.
  • armée française
  • cologne
  • mouvement communiste
  • sénat
  • parlement