Extrait du journal

Des signes le feraient supposer. Pour notre part, nous avions calculé, depuis déjà plusieurs mois, que la crise viendrait au printemps de 1925. Il n’est pas impossible qu’elle mûrisse plus tôt sous l’influence de deux éléments : l’incertitude politique et la situation monétaire. Cependant, la prudence qu’a montrée, ces derniers temps, l’immense majorité des industriels et des commerçants peut la retarder ou l’atténuer. Au contrarie, des menaces trop sensibles qui surgiraient au cours de la discussion de la loi de finances en précipiteraient le développement. La chose irait encore plus vite si, sur un marché où les commandes deviennent hésitantes, des mesures législatives aggravaient les prix de revient et, par conséquent, les difficultés de la production....