Extrait du journal

Les députés qui ont voté la confiance le savent bien. Les applaudissements frénétiques et quasi unanimes qui saluèrent le discours Forgeot avaient condamné la politique que l’ordre du jour Arago vient d’approuver. Est-ce à dire que le discours de M. Aristide Briand ait effacé les premières impressions, dissipé toutes les appréhensions, balayé toutes les objections ? Pas du tout. Mais, en habile manouvrier qu’il est, ie président du Conseil avait posé le problème de telle sorte qu’en renversant son Ministère, la Chambre aurait eu l’air de culbuter l’Entente, d’abandonner l’Angleterre et les Alliés....