Extrait du journal

Les radicaux ne semblent guère disposés à accepter, même pour un avenir indéterminé, l’idée d’ajouter une « rallonge » au plan d'action commun dont la gestation faisait justement l’autre jour, dans « l’Ere Nouvelle », l’objet d’un bien curieux article de M. Albert Milhaud. Si, comme s’exprimait cet article, des personnalités sans mandat déterminé avaient pu engager le parti radical dans l’aventure à laquelle nous le voyons attaché, « me seconde surprise ne serait pas tolérable » Et si M. Camille Chautemps, dans son discours de dimanche dernier, dont les fermes propos furent si remarqués, n’a pas évoqué précisément cette question du « programme », M. Mazé, secrétaire général du parti radical-socialiste, le faisait ce même jour pour lui. C’était pour s’étonner qu’il soit ainsi, à la légère, question de demander la modification du contrat dont on fit triompher les termes en mai 1936....