Extrait du journal

Le mark-papier est donc en plein décrie. Il tend à perdre son rôle dans les transactions. Toute l'Allemagne se met à « penser en or », à calculer, à fixer les prix, à donner et à recevoir des crédits en marks-or. La très grande majorité des échanges se fait sur cette base. Pratiquement, ce sont les monnaies à valeur stable, le dollar, la livre esterlins, le florin, qui servent aux paiements pour les transactions importantes. Même lorsque les échanges continuent à se chiffrer en marks, les prix sont ajustés instinctivement au taux du change du dollar. Le seul frein à cette liquidation spontanée provient de la résistance de ceux qui ont bénéficié jusqu’ici de l’agio, notamment des banquiers et des exportateurs, lesquels ne peuvent que perdre à une stabilisation....