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La Lanterne, 15 mai 1906

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La Lanterne
15 mai 1906


Extrait du journal

Tu me dis que ton époux n'est pas folichon, et que tu te rases profondément à la campagne, loin de tes flirts ?. Je te répondrai, moi, que je me rase à Paris, quoique étant veuve et libre des deux mains. Le monde m'assomme, — et tous les gigolos qui me font la cour, pour le bon comme pour le mauvais motif, "me semblent si bêtes, si ridicules et si odieux, que je ne puis vraiment concevoir comment une femme intelligente peut supporter à jet continu les badineries de ces polichinelles !. Ils nous offrent platement de plates distractions, dont nous sommes saturées, et ils ont l'outrecuidance de vouloir nous faire accepter, comme extras, leurs ragoûts sans sel ni poivre !. Merci bien ! j'ai la papille trop friande pour manger de cette cuisinelà !. Aussi, j'ai consigné ma porte à tous ces confiseurs de fruit défendu....

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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