Extrait du journal

Mais, si l'on y veut bien, réfléchir, op reconnait vite, sous l'accident, la cause vraie. M. de Freycinet vivait par l'union, par l'accord des groupes de gauche. Cet accord s'était fait sur un programme, sur des promesses qui sont demeurées à l'état d'espérances impatiemment ajournées. Ces promesses, on les avait acceptées dans l'union des gauches, on s'en était contenté dans les gauches radicales, parce qu'elles constituaient la base d'un accord, la résultante d'une transaction ; c'était le maximum auquel les uns avaient consenti, le minimum auquel s'étaient réduits les autres. Et, sur ces points désormais hors de contestation, M. de freycinet s'était lui-même engagé deux ou trois fois - de la façon la plus formelle....