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La Lanterne, 24 janvier 1914

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La Lanterne
24 janvier 1914


Extrait du journal

Que ces explications soient nettement insuffisantes, personne ne le contestera, et le chancelier lui-même l'a souligné en cherchant une diversion dans l'atténuation qu'il a tentée de la gravité des incidents de Saverne : « La suprématie du sabre n'existe pas », s'est-il écrié, « et l'incident de Saverne est une exception ». C'est là qu'on a senti tout ce que M. Bethmann-Hollweg concédait à l'opinion publiqve irritée. - : Le chancelier, d'ailleurs, ne pouvait agir autrement. Il ne pouvait que se faire con- ,, ciliant devant l'immense protestation où*il a sentie monter de tous -les Etats allemands contre la suprématie prussienne. Il n'a pu se dispenser de laisser percer ses craintes quand il a dit qu'il fallait écraser dans l'œuf toute tentative qui ferait croire à une division confédérale, et a terminé, sur le mode lyrique, par l'apologie de l'em-...

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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