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La Lanterne, 1 juillet 1888

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La Lanterne
1 juillet 1888


Extrait du journal

Et celui-là est Périclèsl Et derrièPO eux. ce bonhomme qui marche tête haute* en plein soleil. et qui, pour un empire* n'aurait garde de chercher l'ombre; celui* là n'est autre que Socrate, tout lier de sô griller, pour mater sa chair et son âme* Ils sont passés ! Le soleil monte au ciel l'air blanchit en lumineuse vapeur. une ombre légère commence à voiier la face du temple qui rayonnait tout à l'heure A la façade maintenant de resplendir U» A son marbre de s'éehaufler en plein; midi 1. Partout l'ombre cède aux rayons; ardents; la rue, si fraîche, en a perdu 1-eai trois quarts. Phid.as essuie la sueur do 1 son front, et son bras s'arrête engourdi. Il fait un signe, et là-bas. do cette boutique ornée de feuillages. attentive. une jeune fille se levé et s'empresse.w Dans un panier de jonc eUe étale trois feuilles cie vigne, et dispose avec amour la tranche rose de la pastèque, la figue de Carie, savoureuse et gercée, la miel d'or et deux petits pains do fine fleur de froment! D'autres feuilles couronnent la corbeille, et deux grappes blondes entourent le joyeux flacon de vin de Syracuse, au doux, parfum, à la saveur plus douce, et qui donnerait au plus lourdaud les instincts! héroïques du bouillant Ajax !...

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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Données de classification
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  • henry mûrger
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