PRÉCÉDENT

La Lanterne, 1 mars 1905

SUIVANT

URL invalide

La Lanterne
1 mars 1905


Extrait du journal

Touchante sollicitude 1 Et que vont dire les journaux nationalistes qui exhortaient leurs représentants à la Chambre, d'agir ? Comment justifieront-ils cette fuite, cette dérobade ? M. Guyot de Villeneuve luimême — malgré ses arrogantes sommations du Havre — se terre. Il ne sort plus rien de son sac. X sans doute parce qu'il ne s'y trouve plus rien. Nous attendons avec curiosité les explications que,.;..vqnt nous fournir, pour expliquer leur attitude, les grands justiciers nationalistes. Nous aimons à croire, en effet, que-leur capitulation n'est pas le résultat d'un marchandage, d'un compromis passé avec le ministère. Le gouvernement, pour obtenir 1" silence de la droite, n'a pas pu promettre de nouvelles exécutions. Si les nationalistes se taisent, c'est parce qu'ils sentent que la Chambre en a assez de leurs chantages, c'est parce qu'ils ont compris que la majorité était bien résolue à exiger' que le ministère ne donnât plus aucune satisfaction à la réaction....

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

En savoir plus
Données de classification
  • rouvier
  • lautier
  • courteline
  • hubbard
  • veber
  • bienvenu-martin
  • janet
  • agostini
  • grousseau
  • urich
  • paris
  • rome
  • france
  • genève
  • vatican
  • marseille
  • bretagne
  • rosier
  • cavaillon
  • finistère
  • la république
  • petit séminaire
  • saint-pierre
  • ordre nouveau
  • ordre
  • ordre des avocats
  • jeunes femmes
  • etat
  • union fraternelle
  • parlement