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La Lanterne, 2 novembre 1923

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La Lanterne
2 novembre 1923


Extrait du journal

Au surplus, j'ai aussi les miens,mes propres morts, à Nevers et à Monccaux-lePOttifc, dans la terre nivemaise. ; 1 Ce jour gris d'automne devait être voué, par ma sensibilité toujours neuve, à l'exaltation pieuse des êtres aimés qui ne sont plus. J'avais donc le devoir impérieux de revenir, hier, en ce pays auquel je suis attaché par tant d'indestructibles liens ; et voilà pourquoi j'ai pris, au petit jour, le train même qui emmenait à Nevers le président du Conseil, interprète infatigable des grandes voix de la Patrie glorifiant les braves tombés pour Elle....

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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