Extrait du journal

Paul Hervieu, qui est injustement oublié - aujourd'hui — hélas ! les morts vont vite, surtout au théâtre, et il faut se dépêcher d'avoir du génie pour tenir l'affiche — Paul Hervieu a écrit une admirable pièce : les Tenailles. A l'embranchement de ces Tenailles, il est une vis, une petite vis, utile à son fonctionnement, celle du démarcheur pour objets d'art. Mais il faut que j'éclaire ma lanterne ; ceci écrit sans chercher le facile jeu de mots dans ce journal, dont je suis le plus ancien collaborateur. Les Tenailles sont les deux branches d'argent qui enserrent la société moderne ; elles broient amour, héroïsme, abnégation, honnêteté ; rien ne leur résiste ; elles sont victorieuses de la Vertu ; ces deux pinces brillantes cassent la pudeur d'une jeune femme comme du sucre....