Extrait du journal

Virulence et non sans à propos, mis tout cela en pièces. Je supplie M. Clemenceau de reprendre sa place duns la presse où personne ne le vaut. Il y rendra plus de services qu'à la présidence du Conseil Ah ! quel mauvais quart d'heute eût passé M. Dumesnil, si le sénateur du Var n'avait pas abandonne la plume pour le pouvoir. Il serait reste sur le carreau, et ce n'est pas lui qui, aujourd'hui, nous promettrait, d'un air satisfait, pour demain, les mesures nécessaires qui n'avaient pas été prises la veille. Car il en est ainsi, en France, depuis le début de la guerre : c'est tiu~ours après les événements que l'on envisage la possibilité de prendre les mesures qui auraient pu les empêcher eu tout au moins les atténuer. Il ne me semble pas que M. Clemenceau ait rien changé à cela. On demande un journaliste qui ait sa plume et son autorité pour adresser à son gouvernement les justes critiques qu'il dirigeait contre les autres....