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La Lanterne, 7 juillet 1919

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La Lanterne
7 juillet 1919


Extrait du journal

Le groupement syndicaliste, né dans le sein des associations amicales, quand elles passèrent de l'étude des questions pédagogiques à la défense des intérêts matériels, se distingue par l'outrance de ses revendications. Leur congrès de Marseille, en juin dernier, a attiré l'attention publique sur ses décisions par leur énormité. En voici les principales,, au point de vue budgétaire - les stagiaires, des deux sexes, débuteraient, à dix-sept ans, par un traitement de 6.000 fr., pour atteindre celui de 9.600 fr. vers la quarantaine, l'avancement au choix étant supprimé et devenant triennal, automaaquement. Or, ce n'est là qu'un projet transactionnel, en attendant l'établissement d'un contrat collectif avec l'Etat, lequel lui serait présenté au bout du pomg, un délégué ayant condensé le sentiment de ses collègues en cette fornule lapidaire : « On n'accorde rien à œux qui tendent la main : on ouvre largement la caisse à ceux qui tendent le...

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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