Extrait du journal

Il est vrai que le danger serait négligeable s'il n'y avait pour critiquer la conduite présidentielle que ces thuriféraires d'autrefois, aboyeurs aujourd'hui. Mais nous rencontrons, maintenant, la presque unanimité dans la presse, la presque unanimité dans le pays pour constater que, depuis longtemps déjà. M. le président de la République, sortant de la correction constitutionnelle, s'est jeté — où pour mieux dire : s'est laissé jeter — dans la mêlée politique, s'est laissé compromettre dans des intrigues de couloir, dans des querelles de parti. Et maintenant encore, force nous est de constater qu'aux yeux du pays tout entier, M. le président de la République s'est mis à la brèche dans dans une querelles cle personnes, descendant à lapolémique — indiscrète quoique anonyme — des journaux....