Extrait du journal

allure lui avaient paru singulières. Ce qui était resté dans sa pensée, c'était le triste chemin de honte qu'elle devait faire le lendemain, et la pauvre enfant le suivait dans son sommeil, elle voulait se défendre et on l'entraînait, on la portait presque à travers les rues pour. la mener chez un commissaire de police. Chez ce commissaire, on, la traitait comme'la dernière des filles, on lui disait que depuis longtemps on la désignait comme une fille perdue. Elle avait été la maîtresse de celui qu'elle avait tenté d'assassiner, et d'autres encore. On lui disait qu'elle ne sortirait de prison que pour vivre du honteux métier auquel elle se livrait sans autorisation: Et la pauvre enfant se révoltait, elle insultait ceux qui l'injuriaient ; alors on la frappait, les agents la bousculaient encore; Les noms les plus honteux bourdonnaient dans ses oreilles....