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La Lanterne, 9 octobre 1921

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La Lanterne
9 octobre 1921


Extrait du journal

;qu'on appelle les auxiliaires de la justice ? Elle est lamentable. Ils sont dotés un tarif qui remonte au Premier Empire, et ne peuvent, à la fin de l'année, joindre les deux bouts. Personne ne le (sait. Il est de mode de parler de frais judiciaires, de vouer « les hommes de loi « à l'exécration du peuple et du Tiers-Etat. Rien n'est plus inexact. Un avoué de province — M. Bonnevay le eait, lui qui fut avocat à Lyon et plaida dans les tribunaux du ressort — est maintenant réduit à des émoluments de famine. Le Parlement a rogné ses honoraires cependant qu'il augmentait le coût de l'enregistrement des actes. Devant l'état de frais après le procès, le client fait la moue ; il a raison ; il s'en iprend à l'avoué. Qu'il fasse le compte. L'Etat est son créancier des trois quarts {du montant de la douloureuse. Aussi, si...

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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