Extrait du journal

}ilacç~.4 la tribune par M. Doriot, dont on sait surtout qu'il est soldat d'honneur de l'armée rouge. L'orateur communiste lut un factum véhément que l'on eût pu fort bien remplacer par quelques paragraphes où l'esprit révolutionnaire n'aurait pas banni toute courtoisie. Mais comme il était question de la Commune, un incident d'une violence inouie se produisit. M. Doriot, rappelé à l'ordre plusieurs fois par M. de Selves, s'entendit retirer la parole. Il refusa néanmoins de quitter la tribune. Il fallut aller chercher, pour l'expulser l'officier général qui commandait le service d'ordre traditionnel. Les communistes l'accueillirent au chant de laCarmagnole et au bruit des sifflets. Ils ne cessèrent plus ce vacarme. Il fallut à diverses reprises faire évacuer les tribunes du public. Un instant, une sérieuse bagarre éclata dans l'hémicycle. Les huissiers eurent toutes les peines dit monde à barrer la route aux moscoutaires qui dégringolaient de leurs gradins pour aller se colleter avec les représentants de la droite....