Extrait du journal

- Nous comprenons fort bien que l'Allemagne et la Russie, quelque peu solidaires politiquement parlant, depuis que la première a porté elle-même la torche et le fer révolutionnaires chez la seconde, s'irritent contre la politique étrangère de la France. Celle-ci veut la paix. Pour la maintenir, elle se décide enfin à porter son attention et même son action hors de ses frontières. Elle s'accorde avec la Tchécoslovaquie et avec la Yougoslavie pour former obstacle au courant belliqueux susceptible de courir, une fois encore, de Berlin au Bosphore par les Balkans. Elle n'oublie pas surtout l'opinion émise à Sainte-Hélène par le plus grand conquérant et le plus grand politique des temps modernes : « La Pologne est la clef de voûte de l'Europe. »...