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La Lanterne, 11 février 1884

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La Lanterne
11 février 1884


Extrait du journal

Et si Monseigneur pense que nous soyons « criminels », comme le dit l'Aveyron, eh! bien, à son aise. Nous ne sommes pas du clergé, nous; nous n'avons pas d'évêque tout puissant qui prenne soin de nous soustraire à la vindicte des lois. Et d'ailleurs, si bien pensants que puissent être les jurés de l'Aveyron, nous ne refuserions pas de comparaître devant la justice de notre pays. Donc, que Monseigneur ne s'en prive pas ; il dépend de lui que nous comparaissions devant la cour d'assises. Et ce procédé de discussion, mieux qïie les notes anonymes de l'Aveyron, permettrait d'élucider publiquement et l'exactitude des lettres de Monseigneur et la culpabilité de Boudes, et sa folie, et la responsabilité qui revient dans l'impunité de ses crimes aux évêques de Rodez....

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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