Extrait du journal

La politique électorale et le militarisme colonial, voilà les deux grands coupables à qui doit être imputée cette fâcheuse situation de nos finances, que M. le président du conseil invoquait hier. Le troisième, c'est la complicité financière du gouvernement avec les grandes Compagnies auxquelles on a livré, par les conventions de chemins de fer, toute notre industrie et tout notre commerce. La pauvreté de notre budget, c'est la politique opportuniste qui l'a faite ; la crise de notre industrie, c'est là qu'elle prend non pas toutes, mais ses principales origines....