Extrait du journal

Entre le's pins que semblaient avoir torturés des mains cruelles de bourreau, qui se convulsaient dans leur linceul ,de sable, sous une voûte- de lourds nuages sombres, apparurent lointaines, comme irréelles, les tours décapitées d'une vieille demeura seigneuriale, l'immense lande d'ajoncs en fleurs où erraient des troupeaux et l'éperon de granit rouge d'un promontoire qui s'enfonçait dans l'Océan, qu'assaillaient de monstrueuses vagues. Nulle voile ne pointait à l'horizon, par delà les lignes apeurantes d'écueils aux formes de larves qui surgissaient de l'eau d'émeraude. Nul gazouillis d'oiseaux ne se mêlait à l'endormeuse et monotone plainte de la forêt et du ressac, ue tragiques épaves, squelettes de navires, débris de naufrages que rongent des chapelets visqueux de tarets, qu'enveloppent de larges algues putréfiées, jonchaient la grève solitaire....