Extrait du journal

L'Académie Goncourt a commis, Dieu merci, suffisamment d'impairs dans l'attribution de son prix annuel, pour qu'il ne soit pas besoin d' « en remettre ». On s'étonne donc de l'acharnement qu'on met de parti pris ici et là, dans cer• tains journaux et certaines revues,à montrer que son dernier lauréat était digne des plus sévères châtiments et non point de la couronne littéraire. Bien entendu, il ne s'en vend pas un seul exemplaire de Batouala de moins, et si M. René Maran est peut-être contristé de l'injustice, il y a quelqu'un qui peut assurément se frotter les mains : c'est le bon éditeur...