Extrait du journal

Et partant de cet axiome, qu'il n'y a que le premier pas qui coûte, le Figaro, mis en appétit par l'attitude du gouvernement, réclame une coupe sombre dans toutes les lois qui depuis vingt ans ont consacré-le droit de réunion, le droit de grève et l'existence des syndicats professionnels. On n'aura rien fait tant qu'on n'aura pas coupé court radicalement « aux manifestations, aux exigences et aux caprices des ouvriers », et si la loi sur la presse que la Chambre discutera mercredi présente quelque intérêt, c'est qu'elle n'est qu'un commencement, un point de départ, le...