Extrait du journal

Ainsi, d'après M. de Cassagnac, un ouvrier, par le seul motif qu'il travaille dans un service spécial, ne doit plus être le maître de ses bras ! Il doit être privé du seul moyen qu'il possède — la grève — de peser sur son patron et d'obtenir des améliorations dans sa situation. Il sera un esclave, condamné aux travaux forcés à perpétuité, et livré, pieds et poings liés, aux grandes compagnies qui l'exploitent. S'il quitte le travail, les gendarmes devront tirer sur lui et le ramener à coups de sabre sous la domination de son maître. Tel est le bel avenir que les réactionnaires réservent aux travailleurs....