Extrait du journal

M. F. Clément, dans La République française, continue la campagne que nous avons déjà signalée. Quand il s'agit de la R. P., il n'est pas homme à transiger, à prendre patience. C'est tout de suite qu'il la veut. Tel un enfant gâté qui voit la lune dans un sceau, qui la réclame et qui trépigne si on ne la lui donne pas. « Tant pis ! s'écrie en substance M. F. Clément. Si vous, messieurs les majoritaires, vous ne nous aidez pas à obtenir la R P., eh bien ! nous nous prononcerons contre le scrutin de liste et vous serez ainsi condamnés à conserver le scrutin d'arrondissement ! » Il s'en faut, fort heureusement, que tous les partisans, plus ou moins convaincus de la R. P., affectent la même intransigeance. Nombre d'entre eux, après avoir essayé de faire prévaloir leurs préférences et après avoir été battus sur le terrain de la R. P., se rallieront de bon cœur, sans rancune et sans abandonner, cela va sans dire, leurs espérances d'avenir — au scrutin de liste pur et simple qui — quoi qu'en puisse prétendre notre contradicteur — est incontestablement supérieur au scrutin d'arrondissement A ceux-là, M. F. Clément ne craint pas de dire : « Vous seriez des jobards en votant le scrutin de liste, qui constituerait une étape de plus vers l'abus majoritaire! » Et notre confrère nous reproche, en passant, de ne pas avoir essayé de refuter ses raisons....