Extrait du journal

Certes, la victoire du gouvernement était indépendante d'un excellent discours de l'opposition et d'une médiocre' défense ministérielles nous savons où est la majorité. Pourtant nous devons à la vérité de reconnaître que M. Steeg a triomphé, sans effort, par un simple et lumineux exposé du devoir dont il assumait la charge. Il ne s'agissait pas de soutenir d'un puissant renfort tel parti en pleine bataille, ce n'était pas au service du capital ou du patronat que Théodore Steeg apportait le concours de la puissance publique, il intervint au nom du salut commun, sans prendre le temps d'apprécier au fond le terrible conflit. Il fallait que Paris eût ses transports, son électricité, son gaz, il fallait que le territoire fût sillonné par des trains, il fallait que fût respectée la liberté du travail, aussi intangible que celle du chômage....