Extrait du journal

Il a existé, sous la Révolution et sous l'Empire, non pas une madame, mais une mademoiselle Sans-Gène, dont la légende véridique a été dédaignée par l'histoire, mais qui n'en a pas moins joui, pendant vingt ans, d'une célébrité réelle et méritée. En lui empruntant, pour l'attribuer à son héroïne, le sobriquet sous lequel la vraie Sans-Gêne a parcouru sa carrière aventureuse, M. Sardou a usé du droit qui appartient à l'artiste de prendre son bien là où il le trouve, comme disait Molière. Il f mt convenir, d'ailleurs, que ce sobriquet va à la maréchale Lefebvre comme s'il avait été fait pour elle. Il n'en est pas moins vrai qu'en rappelant les titres authentiques de la véritable titulaire à la propriété exclusive de ce surnom suggestif, VIntermédiaire des chercheurs et la Revue hebdomadaire, ces deux providences dès curieux, n'ont fait que rendre à César ce qui est à Gésar et à Thérèse Figueur ce qui lui appartient en propre....