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La Lanterne, 26 mars 1920

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La Lanterne
26 mars 1920


Extrait du journal

A leur retour, MM. les députés se mettront au travail. Ah ! ne vous laissez pas, naïfs électeurs aux crânes bourrés. illusionner par ce mot. Le travail parlementaire, pour quatre cents députés sur six cents, consiste, à^clabandcr. dans les couloirs, a faire des calembours à la buvette, à visiter les boîtes de Montmartre ou à rouler en auto aux courses du Dois de Boulogne. L'assiduité à la Chambre n'est pas obligatoire comme celle du tailleur de pierres à son c'hantier. Le député a le privilège de pouvoir travailler par procuration. On vote pour lui. J'ai connu autrefois un député enfermé comme fou, dont le bulletin n'en figurait pas moins dans tous les scrutins....

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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