Extrait du journal

, Par ce septembre finissant dans la jbrume des matinées, que perce le soleil de dix heures, les vendangeurs qui coupent la grappe, ne se soucient point des regrets de M. Poincaré et des vantardises de M. Tardieu. Ils mettent le raisin mûr dans le cuveau ; et fouette, le gardon monte sur le banc d'avant de la carriole, vers "le village. Il était temps de cueillir le raisin ; les oiseaux piquaient dru, et les bêtes aussi. Depuis la guerre de la civilisation, la bête est revenue, telle que les Messieurs qui ont loué des chasses ne tuent pas, et- qui ravage dans les. champs. Le propre du nouveau riche est de réserver sa poudre au gibier de qualité, qui se mange, et fait parade sur la table. Bourdin dit, glorieux et congestionné, à ses invités : « Voici perdreaux, faisans, lièvres, lapins, que je vous offre ; ils sont de mon domaine. » Et, tes faméliques de s'abattre sur les dons de M. Bourdin....