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La Lanterne, 31 août 1925

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La Lanterne
31 août 1925


Extrait du journal

Aimer sa patrie et ses concitoyens, rèver pour Fune les plus glorieuses et utiles destinées et vouloir, pour les autres, le réveil de la conscience et de l'esprit, afin qu'ils soient libres et dignes d'eux-mêmes, avoir un idéal auquel on jconsacre toute sa vie et mettre au service de cet idéal sa fortune, son nom et toute sa célébrité, lutter sans cesse au péril même de sa vie, savoir souffrir toutes les calomnies et souffrir intimeanent de ce que l'on est méconnu, dans ises aspirations, dans sa générosité, dans toutes ses affections par celapnême qu'on voudrait émanciper de ttoutes les servitudes et relever de toutes les bassesses nationales, s'enthousiasmer plus encore tour à tour et désespérer de trop espérer même, mais avoir, dans sa volonté, la certitude qu'on n'abdiquera jamais la moindre parcelle de ses belles et nobles idées, Voilà de quoi susciter l'admiration de tous, même s'ils ont quelque délicatesse, kie ceux qui ont des principes opposés et des théories contraires....

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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