Extrait du journal

Lprepoidu Ulmanrhe. La nécessité d’un jour de repos sur sept a été reconnue par les observateurs les plus attentifs comme une loi impérieuse à laquelle on ne peut se soustraire sans s’exposer à de très graves inconvénients. Le docteur anglais Farce, dans un rapportait parlement, déclare que le repos du septième jour est absolument nécessaire à l’homme quelles que soient ses occupations, sous peine des plus graves dangers pour sa santé el pour sa vie. « L’homme, ditil, oppose à l'excès de la fatigue la vigueur son âme, et le dérangement qüe produit une surexcitation continue ne se manifeste pas aussi vite que chez la brute: mais il succombe enfin d’une manière plus soudaine , il diminue la longueur de sa vie, et prive sa vieillesse de cette vigueur qui! i! devait conserver avec le plus grand soin.... Mais, ajoute le même docteur , si l’on envisage de plus l’effet du véritable christianisme, c’est-à-dire la paix de l me, la confiance en Dieu, les sentiments intérieurs de bienveillance, on ne tarde pas à se convaincre que c’est là une source nouvelle de vigueur pour l’esprit, et par l’intermédiaire de l’esprit, un moyen d’augmentation de forces pour le corps. Le saint repos du dimanche met dans l’homme un nouveau principe de vie. L exercice laborieux du corps et de l’esprit, de même que la dissipation, les plaisirs sensuels sont les ennemis de l’homme aussi bien que la profanation du sabbat ; tandis que la jouissance du repos dans le sein de sa famille, jouissance unie aux études et aux devoirs qu’impose le jour du Soigneur, tend à prolonger la vie humaine. »...