Extrait du journal

Cependant les pétards crépitent, les bâtonnets d'encens grésillent et, des graines de citron-1 de à tu crème au me, les vingt-sept services du banquet s'ordonnent avec pompe. Saturés, les gens de la noce s'en vont, salués par le mari qui s’excuse avec gentillesse de leur avoir fait connaître le misérable petit animal, l’oie stupide et informe qu'il vient d'épouser... Enfin seuls. Mais alors commence une faction conjugale que les époux, s'ils sont vraiment du monde, poursuivent pendant quarante-huit heures : soyeux et hépatiques, au milieu de leurs serviteurs, ils attendent le retour impromptu et successif de tous les Invité» Ceux-ci mettent leur politesse à revenir, à toute heure du jour et de la nuit, pour démontrer qu'ils n’avaient pas été attirés exclusivement par la nourriture. Et le jeune couple met sa politesse à prouver qu'il n'attache aucune importance à sa propre misérable intimité....