Extrait du journal

11 ne reste plus que quelques soldats turcs en Crète, et le dernier gouverneur général ottoman n'y exerce plus aucune autorité. En attendant l’arrivée dn prince Georges de Grèce, dont la nomination, à titre provisoire d'abord, ne souffre plus aucune difficulté, l’autorité est maintenano exercée par les amiraux. On signale encore quelques incidents : il y aura peutêtre. pendant quelque temps, encore quelbues récalcitrants, mais la question crétoise peut être considérée d’ores et déjà tomme résolue. La Crète, comme d’autres provinces chrétiennes de la Turquie, ne sera plus désormais rattachée à l’empire du sultan que par des liens de vassalisé. 11 ne dépend plus que d’elle-même de vivre heureuse sous un régime qui ne sera pas l’indépendance absolue, mais qui lui donnera du moins une autonomie suffisante et qui vaudra, dans tous les cas, beaucoup mieux pour elle que le rattachement immédiat à la Grèce, car elle aurait eu à supporter, de ce fait, des charges qui auraient pu lui paraître bien lourdes....