Extrait du journal

A l’heure où paraîtront ces lignes, les sept plénipotentiaires chargés de régler le ttiUlit gréoo-turc se réuniront pour la première fois au ministère des affaires étrangères, sous la présidence de M. le marquis de La \ aleste. Dans la même salle,sur la même table et sur le même tapis qui qnt servi au congrès de Paris, les représentants de la France, de 1 Autriche, de la l!n»sio, de la Turquie, de l’Angleterre, de la Prusse et de l’Italie vérifieront leurs pouvoirs respectifs et commenceront leur (ouvre diplomatique. Treize ans après la signature du traité du 30 mars 1850, la question d’Oricnt, qui n’a pas fait un seul pas vers sa solution, et qui se dresse encode devant l’Europe comme un danger et une menace, sera une fois de plus disculpe, une fois de plus ajournée, et recevra un nouveau replâtrage, une nouvelle couche de collodion....