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La Liberté, 12 mars 1935

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La Liberté
12 mars 1935


Extrait du journal

On doit bien se pénétrer de l’idée que les réserves d’une grande armée moderne ne peuvent, rebelle au militarisée, l’instructif sans un grava danger, être con;ion de la troupe, sinon des cari fondues avec une simple milice, dires, ne se fait réellement que, L’épreuve du feu, l’épreuve des rendant le passage à la caserne, gaz seront, dans la guerre future, Le> périodes d’instruction, rares très rudes. Rien n’est plus anet courtes, servent à retremper | poissant que de jeter au-devant es réservistes dans le milieu I de ces périls des masses insufflemilitaire et à leur rafraîchir les somment préparées et trop faitnotions essentielles. La connais- j bêlement commandées. La loi de ante des armes, le sens du ter- deux ans nous apporte une amivain, la discipline et la cohésion, libration, sinon pour le présent, ne s’acquièrent que dans les ré- du moins pour un avenir imminents actifs, 1 médit....
La Liberté (1865-1940)

À propos

La Liberté est un quotidien fondé en 1865 par Charles Muller, publiciste et polémiste. En 1866, il est acquis par Émile de Girardin, qui quitte sa fonction de directeur à La Presse pour le diriger jusqu'en 1870. Considéré comme l’un des concepteurs de la presse bon marché, il va sauver le titre en faisant passer son prix en dessous du prix de revient, et en inventa un nouveau cadre : il réduit la taille des articles, et intégra des rubriques uniques de sports, d’actualités régionales ou de littérature.

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