Extrait du journal

Je me souviens qu'il y a trois ou quatre ans, au moment le plus critique de la crise antimilitariste, je parlais avec un brave ouvrier, venu chez nui pour quelques réparations d'intérieur, des ravages produits dans le peuple par les monstrueuses leçons d avilissement qu'on lui donnait. C'ét lit l’époque où, sous prétexte d'humanitarisme et de concorde internationale, le pa racisme nous assourdissait de ses bêlements • livides, tandis que les apôtres du désarmement prêchaient impunément, sinon même avec profit personnel, la haine de l'armée, le mépris des a. mes, l'abdication et 1 renoncent nt du pays.—« Ah ! Monsieur, me lit mon homme, il serait bien facile de ilote le bec à V us ces propres-à-rien ! FaiUs seulement t défiler sur le l*mlevard,deux fois par semaine, un régiment do ligne, drapeau déployé et musique en tôle. Jo vous pu rie qu'avant deux mois 011 ne trouve plus un antimilitariste à Parw t »...