Extrait du journal

Le kardi-ine tournait le dos à 1 ait. Le vieux Kant avait-il jamais regardé un tableau ? S'était-il jamais arrêté pour suivre, dans le ciel, la décélération des nuages ? Il habita, toute sa vie, une clés villes les plus laides, tes plus tristes, les plus froides d'Allemagne, et n'en souffrit pas. Il n’aimait, point la musique, et le bruit «les fifres 4t des tambours était lu seul dont se réjouit ton nulle «le notre goût. Nos joies les plus certaines nous viennent du regard et de l’ouïe. Nous n’aimons pas le monde i pian* ce qu .1 a de stable et d’éternel : j mais dans ce qu'il offre de changeant, j •h- fugace et d’imprévisible. Les descrip-1 lions des écrivains s’efforcent de fixer un aspect rapide, presque insaisissable, de tel point du monde, en te rte seconde. Les peintres, depuis quarante ans et plus, pourchassent la nuance, épient les changé • • de la lumière ut lus irisalions de l'atmosphère. Beaucoup de induobtiens les imitent, et ce ne sont pas les moins enivrants. Que nous importe le « nomine « ! C’est de phénomènes que nous nous grisons délicieusement. Et...