Extrait du journal

En réalité, le policier, si habile qu’il soit, doit une bonne part de ses succès à un auxiliaire qui est le plus précieux de ses collaborateurs : le hasard. D'ailleurs, les chefs de la police en conviennent volontés : dans la plupart des cas, c’est par des dénonciations, le plus souvent anonymes, émanant d'un complice qui a été frustré de sa part dans le produit du chime, d'une femme délaissée qui veut se venger, ou d'un individu qui veut se débat. tasser d'un rival, qu’ils sont mis sur la piste du criminel. Il arrive aussi assez fréquemment que ce soit par les révélations tantôt désintéressées et tantôt intéressées — l'espoir de toucher une prime délie facilement les langues — de personnes que les circonstances ont rendues témoins d'un crime ou que le hasard a mises à même d0 connaître quelque détail singulièrement propre à aider à la découverte du criminel....