Extrait du journal

On trouvera plus loin le texte de deux dépêches, adressées par le ministre de la marine, l’une aux préfets maritimes et l’autre à un inspecteur en chef des services administratifs, dans lesquelles M. Félix Faure a synthétise les observations que lui a suggérées l’inspection qu’il vient de passer dans les établissements de la marine. Ces blâmes terribles,dont les ennemis de toutes nos institutions s’étaient pourléché les lèvres, se réduisent à prescrire la fréquence des contre-appels dans les ateliers et chantiers, afin de faciliter le contrôle des carnets et des feuilles d’ouvrage. Si dans les établissements de l’Etat on néglige de prendre les attachements avec une précision aussi rigoureuse que dans l’industrie privée, c’est qu’on croit pouvoir suppléer à cette surveillance incessante par la discipline militaire qui y règne, et parce qu’il n’y a pas le même intérêt que pour les travaux où le prix de revient réel peut être un motif de litige entre le constructeur et celui pour lequel il construit. En tout cas, l’excès de contrôle ne saurait nuire, et quand bien même les mesures prises amèneraient un surcroît de dépenses,ce ne peut être qu’un détail insignifiant. Mais, en revanche, on n’aura plus de doute sur les éléments des comptes définitifs....