Extrait du journal

T l ne faut pas nous dissimuler , j'ose le dire , que nous sommes entre des précipices profonds ; mais ces abîmes, il faut l’avouer, mont été creusés que par noire versatilité et notre désunion. Des insinuations calot pieuses , des dénonciations violentes ont trop souvent occupé rassemblée. Un seul point nous divise autour d’hui , nous différons seulement sur le moyen de lier la sûreté générale au jugement de Louis Clapet. J’observe d'abord que la nation est liée à notre dé crêt par sa propre volonté , pare quelle nous a en volés après que Louis Cap et , jarreté , suspendu de ses pouvoirs, emmené au Temple, a été accusé de conspiration contre l’état, pare que la nation vous a inde tas d’un pou mir illimité et d’une confiance sans bornes ; enfin , pa ce que vous ôtes la con mention nationale d’un - république représentative. Si des doutes louvoient s’élever parmi nous sur la latin tute d ; nos mandats , je n’a mots pas l’injustice, trop ordinaire dans cette assemblée, de calons r les me pifs de cette div. usité d’opinions , aurois seulement le courage de les combattre et la franchise de vous dire que nous avons dans nous-mêmes le moyen de lier tous les citoyens à notre décret ; ce moyen est dans le rapprochement des esprits ; ce moyen est dans le mode quelconque de cette affaire ; voilà ce qui dissiperont tous les nuages et comprimerait toutes les factions ; mais n'est-ce pas là l’union du patriotisme ?...