Extrait du journal

Le cabinet Reynaud est-il un abrégé des merveilles des deux ? Il serait plaisant de le prétendre. Sa composition appelle de sérieuses réserves. Le président du Conseil ne saurait invoquer d’autre excuse que l’obligation où il s’est trouvé d’aboutir au plus vite. Certains choix semblent dus au hasard. D’autres, pourtant faits à loisir, sont regrettables : fallait-il vraiment que M. Baudouin fût nommé soussecrétaire d’Etat à la présidence du Conseil ? Le ministre de l’information a mal débuté : il a confié des fonctions importantes à deux hommes politiques peu désignés pour les remplir....