Extrait du journal

Il se tourne donc vers nous. La Banque de France a été, paraît-il, approchée. Un établissement, qui compte parmi ses régents deux représentants des munitionnaires — dont le plus éminent, M. François de Wendel, l’autre étant M. Jacques de Neuflize, administrateur de Schneider et Cie — allait-il, proprio hotu refuser d’aider au financement d’une guerre ? Non, sans doute : la Banque de France, en s’en remettant à la décision du Gouvernement, admet implicitement la possibilité d’ouvrir un crédit à l’Italie. On n’attendait pas mieux d’elle......